Le Pacte des Marchombres (trilogie)

Et oui, une fois de plus vous allez pouvoir me lire tandis que je vante les mérites de cet auteur de talent car non, je ne parviens pas à trouver de défauts à cette nouvelle trilogie.

Cette série est composée de trois tomes :

• Ellana
• Ellana, l’envol
• Ellana, la prophétie

Pour ceux qui ont déjà lu La Quête et les Mondes d’Ewilan, vous savez déjà qu’Ellana est un personnage phare de ces sagas, pour les autres… Maintenant vous le savez !

Les deux premiers livres racontent l’histoire d’Ellana, avant son apparition dans les deux autres trilogies tandis que le troisième roman se déroule après le dernier tome des Mondes d’Ewilan.

Mais bon, je blablate et dans tout cela, je ne vous ai toujours pas faire un vrai résumé de cette trilogie.

L’histoire commence en suivant un groupe d’hommes et de femmes cherchant à s’établir sur de nouvelles terres. Parmi eux, une fillette, une fillette qui deviendra légende.

Alors que leur caravane est attaquée, il ne reste qu’une survivante : Ellana. Elle sera recueillie par de petits êtres étranges qui portent plutôt bien leurs noms : les Petits.

Ellana grandit parmi ce peuple, apprend, vit, puis, un jour, avide d’en savoir un peu plus sur elle, sur le monde, elle part, à la recherche de son identité mais surtout de la liberté. Sa route sera jalonnée d’épreuves et de questions d’une grande profondeur… Elle trouvera ses réponses lors d’une rencontre, une rencontre qui va changer sa vie, et lui permettre d’avancer sur la voie des Marchombres, une voie définie par l’harmonie et la liberté absolue.

Tout d’abord, parlons un peu ordre de lecture. Pour lire cette série, vous avez plusieurs options :

• Lire uniquement les trois tomes du Pacte des Marchombres. Pour les deux premiers livres vous ne rencontrerez aucun soucis, pour le troisième, vous aurez peut-être un peu plus de difficultés puisque des personnages de La Quête et Les Mondes d’Ewilan font leur apparition. Mais d’après certains avis que j’ai pu lire, la lecture reste envisageable.
• Lire les trois trilogies dans leur ordre de parution soit La Quête d’Ewilan, Les Mondes d’Ewilan et pour finir le Pacte des Marchombres.
• D’autres préfèrent suivre cette histoire dans son ordre chronologique en commençant par les deux premiers tomes du Pacte des Marchombres, puis les deux sagas d’Ewilan en finissant par l’ultime tome relatant l’histoire d’Ellana.

J’ai personnellement fait ma première lecture selon la troisième option. Concernant mes cinq relectures, j’ai plutôt suivi le schéma de l’ordre de parution. Les deux options se valent d’après moi mais le style littéraire étant plus travaillé dans la troisième trilogie, j’ai tout de même une préférence en lisant les livres selon la deuxième option. J’ai ainsi l’impression de « grandir » dans le monde de l’auteur, avec lui.

Pour ce qui est de ma critique pure et simple, je ne vais pas vous en faire des tonnes parce qu’il en aurait encore bien plus à dire.

Je me contenterais donc de vous parler de la joie, de la simplicité et de la naïveté du peuple des Petits qui nous fait autant rire que réfléchir sur toutes les folies des êtres humains mais aussi finalement sur notre société de consommation qui nous pousse à toujours avoir plus alors que l’on pourrait être plus heureux avec bien moins.

Je vous expliquerais aussi comment j’ai pu goûter à la saveur du vent, parcourir tout un monde à travers les yeux de Marchombres exceptionnels, qui ne connaissent pas la routine et qui cherchent à toujours aller plus loin dans leur propre capacité, sans se mesurer aux autres car « Le seul monde qui mérite d’être conquis est celui qui délimitent notre peau et nos pensées. Les autres existent pour être visités. Simplement visités. » Ces Marchombres, à la fois poètes, combattants, érudits. Ces Marchombres qui m’ont fait rêver de chevaucher la brume et danser sur un fil reliant la terre aux étoiles. Ces Marchombres qui m’ont fait réfléchir sur moi-même, sur ce que j’attends de ma propre vie, sur des notions de libertés et d’harmonie.

J’ai un attachement sans limite pour le peuple des Petits et pour les Marchombres, qui, finalement, restent très semblables malgré leurs différences.

Je retiendrais aussi les frissons qui ont parcouru chaque centimètre carré de ma peau lorsqu’un apprenti apprenait une nouvelle leçon, qu’il a terminé son apprentissage ou que des peuples pourtant désunit se sont rassembler pour accomplir ce qui leur semblait juste.

Conclusion

Bref, ces livres ont quelque chose de magique et si on n’en voit pas toute sa beauté lorsque l’on est enfant, ils ont tout de même le mérite de nous faire rêver et une fois adulte… Cette trilogie est une explosion de saveurs, d’odeurs, de pensées, de fraîcheur, d’amitié, de respect, de tolérance et de liberté.

Et la chose la plus importante… Si un jour vous avez une question dont vous avez du mal à trouver la réponse… N’hésitez pas à imaginer ce que diraient le savant et le poète…